Grand Prix d'ARMISSAN 03/03/2013

Le 03 Mars 2013 aura lieu le G-P d'ARMISSAN (11) organisé par le GS Coursan Narbonne (06-66-88-50-45)

Dossards à partir de 13h00 à la cave coopérative
Départs: 14h00 pour les 2-3 et Juniors devant la cave coopérative
14h10 pour les PC et PCO même endroit

Circuit de 11,7km à parcourir 7 fois pour les 2-3 et J soit 81,90km
5 fois pour les PC et PCO soit 58,5km

CANOHES - ARMISSAN 0h53mn 81km dont 66km d'autoroute Péage: 5,30€ x 2


INSCRIPTIONS avant le Mercredi 27 Février

Nous y avons donc participé à 4, avec Didier, Patrick et André, encouragés par Nieves idéalement placée au milieu de la bosse, la où il est urgent de se relancer pour accrocher les roues, et ses encouragements y font du bien.
Le départ a été rapide, sans plus, pas de problème pour être dans le peloton jusqu'à la bosse (qui accessoirement contient un panneau 16% qui nous a bien amusés à l'échauffement quand on a cherché dans quel virage ils ont pu mesurer cette valeur, voir les commentaires sur l'héraultaise).
Ensuite, il ne m'a pas semblé que le peloton ralentisse beaucoup pour la grimpée (110 m de dénivelé). Bien sur tout a explosé, mais cette année j'ai pu résister à ce premier passage. Le reste du tour a été bouclé a plein régime, et même en surrégime pour moi, à chaque fois que je regardais le cardio, il dépassait 180, au bout d'un moment je ne le regardais plus. deuxième tour: je laisse filer au milieu de la bosse, à l'endroit où la pente diminue et où la relance a été trop rapide.
Ont suivi alors 3 tours très agréables, d'abord seul, j'attrape le suivant qui décroche , on se relaie bien et on ramasse les autres débris du peloton, parfois 1, parfois 2 ou 3. Certains accrochent, d'autres non, surtout qu'à chaque montée il y en a toujours un pour donner un train soutenu. Du coup on a attaqué la dernière descente à 10, juste après y avoir été dépassés par les échappés de la course 2/3/J partis 10 minutes avant nous, et qui font 2 tours de plus. La fin de la course a été moins amusante, puisque le peloton des 2/3/J nous a avalés. C'était un vrai spectacle, mais que je n'ai pas aimé: il y en a sans arrêt un qui crie parce que ça ne roule pas assez, d'autres qui se faufilent en zigzaguant et en poussant les autres de la main, d'autres encore qui se retournent pour protester, tout ça à plus de 60 km/h dans la descente. Curieusement, le peloton des "Pass" m'a semblé plus fluide et moins nerveux. Peut-être aussi parce que, pour la plupart, on ne s'y prend pas autant au sérieux.
Du coup notre groupetto s'est rassemblé à la queue de ce peloton qui nous a mené sur la ligne d'arrivée, peu après le peloton des "Pass".

Il parait qu'il y a une belle chute ?
Personne de chez nous j'espère ?

Un petit article:
http://armissan.blogs.lindependant.com
Pas de membre du CAC par terre, un boulouenc je crois, mais sans gravité. Il a percuté celui qui, dans un secteur plat et quasi-rectiligne, est tombé devant lui dans le peloton, s'est relevé et a pu finir la course. Je suis passé au moment ou les pompiers intervenaient sur le premier tombé, mais je n'en sais pas plus, et j'ignore aussi si c'est la seule chute.

Un copain du club de Gilles "Spinter club de Perpignan" vélo neuf complétement cassé apparement.

Si si c'était dur, comme d'hab', peut être un peu plus cette année.
Pour ma part, j’ai lâché en haut de la première montée, René a pu mettre le coup de rein nécessaire et moi je n’ai pas pu. Bye bye René, je le vois s’éloigner.
Je me fais dépasser encore par quelques retardataires, je suis toujours dans le rouge, je ne peux même pas les accrocher.
Arrive enfin Patrick et son groupe, je me colle dedans et je récupère. Ouarf, à ce moment là je me dis que je vais en baver, on n’a pas encore fait un tour et je suis déjà cuit. Arrive la 2e montée, bye bye Patrick, c’est lui qui accélère, je ne peux suivre, allez c’est le moment de sortir les rames. Un gars me rattrape, on roule ensemble, je vois un 3e arrivé, on l’attend, c’est mieux de rouler à 3.
3e montée, bye bye les gars, on n’a pas encore inventé les rames à moteur ? car là j’en aurais bien besoin .
Je suis loin très loin, je me dis, les organisateurs vont finir par m’arrêter, on a droit qu’à 10 mn de retard.
Les échappés des 1.2.3.J me déboulent dans la descente, je fais une esquisse pour sauter dans la roue, ouais bof pas très concluant, ils tournent trop vite ces gars là. Le peloton arrive, aller hop, c’est parti, on attrape le bus.
Mais dis donc, il me va bien ce rythme là….J’accroche, planqué, dans le peloton, on ne me fera pas descendre de machine au moins. On rattrape mais 2 précédents coéquipiers. Ils ne peuvent accrocher. Arrive la 4e montée, les suivre sur le plat, çà va, mais dans la montée n’exagérons pas tout de même. Je monte tant bien que mal, en haut je me fais rattraper par 3 retardataires des 1.2.3, je me colle dans leurs roues, ils font la descente à fond, çà roule pour des retardataires dis donc…. Rendez-moi mon 11, j’en ai besoin, je mouline trop…
On remonte plusieurs pass’, aucun n’accroche, ben dis donc, je suis pas si mal que çà alors.
Surprise qui vois-je devant, c’est Patrick et son groupe, on revient sur eux comme des fusées, à tel point que j’ai l’impression qu’ils font du sur place. Je crie à Patrick d’accrocher, eh bien non, il n’y arrive pas non plus.
Un petit virage intrépide, je décroche, un petit sprint et je recolle, mais j’y laisse du jus. Regroupement avant la ligne avec d’autres pass’, çà cafouille au niveau du rond point, je perds les roues de mes locomotives, dommages, mais de toute façon, je n’aurais pas pu accrocher dans la montée. Je la monte à bon train mieux que les tours précédents. Finalement, Patrick revient sur moi dans la descente avec un autre gars, on prend des relais réguliers, jusqu’à l’arrivée.
Bilan mitigé, démarrage, difficile à me mettre dans le rythme, mais ensuite bien coller dans les roues je pouvais suivre le peloton des 1.2.3e catég.. Par contre pour les montées, circuler, il n’y a rien à voir. Manque tout simplement de la force et de la « gnac ». Sinon une belle journée.
Et René à raison, les encouragements portent bien leurs noms...Merci à Nieves, la photographe du jour .