LA CLASSIC 11 - L'AUDOISE 2012

Programmé le Jeudi 17 MAI (Jeudi de l'Ascension) à Villeneuve Minervois

Parcours de 136km (2000m de dénivelé) ou 96km (1600m de dénivelé), plus d'infos : http://laclassic11-laudoise.jimdo.com

Je me suis inscrit aujourd'hui sur le parcours de 136 km
je vais en baver, je le sens, tout çà à cause de Patrick et René qui ont la folie des grandeurs

Pour ma part je me suis inscrit le Dimanche 20 Mai à la BH Clermontagnac (Clermont l'Hérault) donc je ne ferai pas la classi 11.

Etant né en juin 1994, puis-je au participer ?

J'ai appelé le responsable de la cyclo, pour les 47 km çà ne devrait pas poser de problème,

par contre il voit avec son président pour les autres, mais normalement il faut avoir 18 ans échu, même si tu es né le 18/ 05/94
j'en saurai plus demain après midi

Salut.

Bon, ben je serai aussi présent sur cette cyclo, sur le grand parcours!!!! Ca va donner!
Je me suis inscrit aujourd'hui en ligne par CB.
On sera une belle petite brochette!

Je serai moi aussi de la partie !
Je fais le petit parcours par contre !
A jeudi tout le monde !

Je récupère René à 5h30 demain matin, pour ensuite récupérer Patrick et Patrice aux Pitchounets à 5h45.

faudra se lever tôt, j'espère que cela ne vas pas me peser dans les jambes pour demain

Eh bien, j'ai passé une bonne journée aujourd'hui, le circuit était exigeant. Je le résume à : de la bosse, du faux plat, de la bosse, du faux plat etc... et parfois de longues descentes, vu que l'on a fait de longues montées.

Au départ, à part moi, cette fois-ci , le CAC66 était en première ligne.
D'ailleurs, ce n'est pas parti à fond, si bien que tout le CAC66 était dans les 10 premiers du peloton, et les maillots je vous garantie qu'ils se voient. Pas de problème pour chercher les copains, enfin un maillot de coureurs.

Le peloton, s'est mis à suivre un tandem, çà roulotait, jusqu'à ce que Gérard Tournadre parte en échappé dans le premier hors d'oeuvre.
Au profit, d'une descente et d'un virage, je suis un gars du VS Narbonnais qui s'en va, je dis à René, "c'est maintenant" mais il n'attrape pas la roue.
Nous roulons et on remonte sur Gérard. Patrice et Patrick essaient de contrôler le peloton. Mais José Benjuméa fait son travail de coéquipier et ramène le peloton. Un contre se crée dès la jonction, je saute dans la roue, René suis, nous nous retrouvons une dizaine dont Gérard, le gars de Narbonne, Jean Gimbernat (VTT Thuir) et l'ancien professionnel Luc Leblanc+ d'autres que je ne connais pas. çà roulait fort, j'étais trop juste, je ne pouvais pas prendre de relais, ni René d'ailleurs. c'était la bonne échappée qui ira jusqu'au bout. Pour ma part, j'ai lâché dans un long faux plat montant où ils ont embrayé au train, j'ai pris un peu le vent et "Hasta la vista baby", Didier remisé au placard. René lâche un peu plus loin aussi, On se relève, on récupère, et on raccroche le peloton. du moins ce qu'il en reste puisqu'ils n'étaient plus qu'une trentaine. Plus de Patrice et Patrick dans les effectifs. René et moi, on récupère de nos efforts à l'abri du peloton et on a attaqué le première longue bosse, trèèèèèès longue. Je ne peux tenir.
oui oui, je sais les bosses c'est pas mon truc. René se relève aussi car il veut en garder pour la fin du parcours. On continue à monter au train et qui revient de l'arrière, Patrick qui a chassé comme un malade pour revenir. 3 membres du CAC66 ensemble dans la montée (n'aurions nous pas le même entrainement )
Deux gars nous rattrapent, ils montent légèrement plus vite que nous, René les accroche, et fini par partir au loin. nous ne sommes pas encore à mi-course il va falloir commencer à gérer la distance. Patrick et moi avons fait tout le reste du parcours ensemble.
Juste avant la bifurcation entre le petit et le grand parcours les premiers du petit nous rattrapent. cafouillage entre ceux qui partaient pour le grand et ceux pour le petit. Et en plus, on loupe le ravitaillement des 80km, que je n'ai même pas vu.
Grave erreur car nous nous sommes retrouvés à cours de flotte avec les crampes à gérer, tant que je pouvais boire çà allez, jusqu'à la rupture d'eau et le dernier ravito était à 20 km de l'arrivée, c'est à dire loin. On attaque la 2e bosse, nous étions une petite dizaine et on a monté tout en gestion. on attaque une longue descente.
Et au surprise qui voit-on revenir de l'arrière, Patrice, dans la roue d'un gars de Carcassonne qui envoyait fort dans la descente. Nous avons fait quelques bornes ensemble. D'ailleurs, c'est le CAC66 qui étaient aux commandes, car avec ce fort vent, nous roulions en relais court, peu nous prennaient des relais, et en plus ils ne s'avaient pas rouler. Ahhh ces cyclos. Patrice finira par lâcher dans les tapes-culs avant d'attaquer le 3e bosse au Km 110. A 20 km de l'arrivée, tout notre groupe s'est arrêté au ravitaillement,
on était tous à sec. Le temps de faire le plein rapidement, nous sommes repartis ensemble jusqu'à la dernière montée et là le groupe à exploser dès les premières pentes,
Une montée très difficile avec des % de 12 à 16%. Par moment avec Patrick nous étions à 8 km/h, nous avons remonté peu de gars et c'était ceux du petit parcours. Un seul nous à doubler. On croise Baptiste qui descendait, il avait fini le petit parcours. On est arrivé lessivé mais content. Sur le parcours, il me manquait au moins une dent à l'arrière, car certaines parties j'étais obligé de les passer en force et mon 25 ne suffisait pas.
Résultats René finit 32 ou 33e 15 mn devant nous (13e de sa catégorie), Patrick 42e (9e de sa caté.), moi 43e (18e de ma caté. )à 36mn du premier, Patrice, je ne me rappelle plus. Sur 81 classés.
Baptiste finit 95e sur 161 et finit 15e de sa catégorie. Merci Baptiste pour ton repas, on a bien rechargé les batteries.
Quelques photos sont dans la galerie.

Une journée bien rempli

Ce fut effectivement un parcours difficile, avec un tracé bien choisi pour éviter les dangers, puisque le peloton était émietté à l'approche des petites routes de montagne.
De mon côté, après avoir bien montré le maillot avec Didier dans les 30-35 premiers km, j'ai bien du rentrer dans le rang car le groupe de tête ne se relevait pas, bien que le trou soit fait avec le peloton. De toute façon, on ne les aurait pas tenu dans les cols.
Ensuite, quand le reste de peloton s'est effiloché dans le premier col, après avoir lâchement abandonné mes co-équipiers, j'ai fait partie d'un groupe de 7 qui s'est formé dans le col et sa descente, et on a bien roulé jusqu'au km 80 et son ravito. Et là, dilemme: les autres ne s'arrêtant pas, il fallu très vite faire un choix, et je me suis arrêté pour faire le plein des bidons. Du coup je me suis tapé une douzaine de km de plat, seul avec vent de 3/4 face. Impossible de retrouver mon petit groupe. Ensuite, deuxième col, et la, bien content de boire régulièrement, j'en ai récupéré 2, dont un visiblement très mal en point, 2 autres dans la descente et encore quelques uns dans le plat et la dernière montée, redoutable. Sans compter ceux que j'ai aperçu à l'arrêt au troisième ravito, mais je n'avais cette fois pas besoin de m'arrêter, et j'en ai déduit que j'avais fait un bon choix.
Conclusion: Sur des sorties longues et difficiles, il ne faut pas sous-estimer la gestion de l'alimentation. Pas pour le solide, tout est dans les poches, mais pour l'eau, qui est incontournable.
Pour ceux qui feront l'ariégeoise, ce sera le même principe.
Les classements sont publiés:
http://laclassic11-laudoise.jimdo.com/jean-paul-ollivier-137/résultats/
La voiture balai en a dépassé pas mal, puisqu'on était 120 au départ

Coucou à tous !!!

Bravo à tous les coursiers du CAC pour leurs performances de l'Audoise : je me suis régalé à vous lire (René et Didier)

vous êtes pour moi des véritable forçats de la ROUTE !!! vous êtes géniaux !!! BRAVO !!!


A bientôt !!!

Coucou à tous !!!

Bravo à tous les coursiers du CAC pour leurs performances de l'Audoise : je me suis régalé à vous lire (René et Didier)

vous êtes pour moi des véritable forçats de la ROUTE !!! vous êtes géniaux !!! BRAVO !!!


A bientôt !!!

Bravo aux coursiers du CAC 66 !!!!!!

Bon, et bien moi je n'ai pas grand chose à rajouter mis à part que je rappelle le fait que c'était une course extrêmement éprouvante.
Concernant "mon" groupe, c'est parti plutôt fort, mais j'étais bien au chaud en plein milieu du peloton les 40 premiers kilomètres.
A ce moment-là, attaque terrible et ça commence à péter de partout, je m'accroche tant bien que mal et j'arrive à m'accrocher quelques bornes dans la longue, très longue (passages à + de 20% qqfois) et très dure bosse. Le peloton s'est aminci, nous ne sommes plus qu'une petite vingtaine, mais j'explose assez vite au cours de la bosse, et là plein de monde me remonte, j'essaye de m'accrocher dans les roues mais c'est trop dur et je voulais garder des forces pour la suite ! La bosse m'a parue interminable, 30 kms a fort pourcentage, ça fait mal aux jambes !
Arrivé en haut du premier col, je suis avec un petit groupe de 4 et nous faisons une descente très rapide. Sur le faux-plat, on se prend des relais, et là , au kilomètre 80, même dilemme que René concernant le ravitaillement .. Les 3 que j'avais avec moi ne s'arrêtent pas, mais moi je n'avais plus rien à boire, et je me ravitaille donc.
Je roule cependant une vingtaine de kms tout seul, avec un vent de face terrible en faux-plat . C'était très dur. Vient enfin la dernière bosse de 7km et là je reprends quelques uns de mes ex-compagnons d'échappés qui semblaient vraiment mal (même chose que René !) mais je coince moi aussi dans les 2 derniers kilomètres car je suis vraiment à court !

En résumé, course extrêmement difficile, mais j'ai pris du plaisir tout le long (surtout en la finissant, quel bonheur !).

Oui et je pense en plus qu'elle t'a fait du bien, par la suite tu ne pourras que progresser.


Hier, on se posait la question où était classé José Benjuméa, en fait, j'ai appris aujourd'hui, qu'il a fait demi tour dans la dernière bosse.

Salut,

Ben moi, j'ai géré ça comme un gars qui n'avait jamais fait de vélo. Je serais parti en baskets avec des pédales plates, et à la limite en vtt, c'aurait été pareil. Bref, j'ai pris une grosse claque.
Première raison, je ne me suis pas rendu compte de la difficulté de la chose. Je me représentais cette cyclo comme une balade. De plus, semaine chargée avec baptême, repas à répétitions, nuit blanche en canyon la veille, en plus des entrainements. Bref, à la base, gros déficit de sommeil!
2° point, je n'avais rien d'autre à bouffer que des gateaux bastogne (Toujours dans l 'idée d'une sortie à la cool!). Ben je peux vous dire que bastogne et rythme intense ne font pas bon ménage!!!! J'étais trés mal du pied du 1° col jusqu'au 2° ravito, soit, vers le 100° km. Ca fait long. L'idée d'abandonner m'a suivi pendant de trés longs moments également. Heureusement que patrick m'a filé une dose de coke dans un sac de congélation. Ca m'a bien aidé!
A partir du 2° ravito, où j'ai eu le temps de vider certains plats, et de faire connaissance avec les bénévoles (Ca donne une idée de la durée de l'arrêt!!), ca allait beaucoup mieux. d'ailleurs, j'ai plutôt bien passé la dernière terrible montée, jamais à moins de 10km/h!!

Donc même conclusion que rené: L'effort long et intense ne se gère pas comme les courses que l'on fait habituellement. L'hydratation et la bouffe ont une vraie place dans la performance. Sa préparation, et la fréquence des prises, sont aussi importants que les heures passées sur la selle à l'entraînement.

Alors comme le dit Patrick, pour la prochaine cyclo, on se munit de bidons de 75 ml et on en prends un 3e dans le poche.

on ne va pas se laisser "emmerder" par un ravitaillement


ou alors il y a une 2e solution, tiens qu'à nous d'aller beaucoup plus vite, moins de temps sur le vélo, moins besoin de ravitaillo.

Quelques souvenirs : (merci à Corneilla Cyclosport Catalan pour l'essentiel des photos!)

Elles étaient dans la Galerie