Alors l’Audoise, superbe organisation de nos amis du Vélo Sprint Narbonnais.
Levé de très bonne heure, dur dur…
Après un échauffement, un petit peu court pour ma part, direction la ligne de départ, zut flute, ce n’est pas la même que l’année dernière, contrôle des dossards dorénavant, à côté de la salle, allez hop, on se repositionne..
Les pot’ du CC Le Boulou sont déjà aux avant postes, toujours bien placés.
Après les consignes de sécurité, c’est parti, Gérard et Didier du Boulou, filent dès les premiers hectomètres, Je les rejoins, Jean-Félix me prend la roue. On est rejoint par 3 du VSN, et c’est parti pour la première échappée du jour. On se coordonne rapidement, si bien que l’on prend rapidement de la distance sur le peloton. Je suis quand même juste dans les tape-culs. Je me dis que la journée va être longue, tant pis, maintenant j’y suis, on verra plus tard. Le peloton ne nous a plus en vue depuis un bon moment, Jean-Félix montent une bosse un peu trop vite à mon goût, 31 km/h, oups, c’est trop pour moi, je finis par les lâcher, tant pis, de toute façon je ne serai jamais allé jusqu’au bout.
15 km d’échappée c’est déjà bien, je continue à rouler à mon rythme, je ne vois plus les échappés, mais pas de signes du peloton non plus, on avait vraiment fait un trou, çà y est enfin un contre en chasse patates de Montagnac, je prends sa roue. Mais il passe trop vite dans un village en zig zag, je ne peux le suivre, je lâche, dommage, c’est le futur vainqueur.
Je continue à rouler un bon moment, enfin le peloton arrive, je m’y colle dedans, et je récupère.
Plus loin, je vois Didier du VSN, un des échappés, il a crevé, il est en train de regonfler, il n’aura pas le temps de choper, le peloton.
Je vois Richard, qui remonte à ma hauteur, Patrick aussi est là, je ne vois pas René mais je me doute qu’il est là, on est tous regroupé, mais on est mal placé, on n’est pas tout à fait dans la goutte, on relance trop à mon goût.
Je dis à Patrick, qu’il faut remonter plus haut dans le peloton, une occasion se présente, je repasse dans les dix premiers et je me laisse glisser entre la 15e et 20e place, ouf là c’est mieux. Les à coups sont moins prononcés et je visualise bien l’avant de la course. Je reste là jusqu’à la première difficulté du jour. Aïe, Aïe, Aïe, je ne grimpe vraiment pas bien, petit à petit je sens que je décroche, je recule, René passe, il est toujours dans le peloton, je ne me fais pas de souci pour lui, il arrivera à suivre. C’est au tour de Richard, il est dans un groupe, j’essaye d’accrocher mais j’ai du mal, je laisse filer. Arrive Patrick, J’accroche son groupe, on monte un bout ensemble, je lui dis que Richard est juste dans le groupe de devant, je serre les dents, j’ai du mal à suivre, surtout que je ne peux passer le dernier pignon, le dérailleur touche les rayons, je suis condamné à tout faire en 38*23 max. et connaissant le parcours, certains passages vont être très difficiles. Je sens que je lâche une nouvelle fois, j’ai du mal à me mettre dans le rythme, je dis à Patrick de rester dans le groupe et de ne pas m’attendre, je les laisse filer, et j’attrape un groupe suivant, je resterai avec eux jusqu’à la fin.
Dans la difficulté du jour, je vois un autre VSN échappé du matin, en sens contraire, je me dis, ils ne doivent plus être nombreux devant. Le 25 me manque vraiment j’enroule gros. Mais je tiens le coup. Didier, qui avait crevé, nous rejoint sur la fin de la bosse, je l’accompagne un peu, on papote, il est dégouté car c’était la bonne échappée et il avait les jambes, mais bon ceux sont les aléas de la course.
Il va trop vite, je laisse filer une nouvelle fois.
Les kilomètres défilent jusqu’au ravito des 80 km. Je fais le plein, on repart, en bosse, pas cool et là, les crampes se dessinent, galère, à l’horizon, je bois beaucoup pour qu’elles s’estompent, mais des que je remets des watts, elles reviennent. Je ne prendre de relais dans ces conditions et il reste encore 50 km. Je mouline un max, et j’évite de tirer trop gros. Je passe ces 50 derniers km à les gérer.
Je suis en sous régime, je sens que je pourrais aller plus vite, mais les crampes m’en empêchent.
Je me dis que dans la bosse finale, je vais souffrir. Je me demande comment je vais pouvoir grimper.
Et puis tout compte fait, je l’ai montée doucement en enroulant comme il faut, pas eu les crampes, je vois dans ma ligne de mire, deux maillots du CAC66, c’est Nieves, accompagnée de René, elle franchit la ligne juste devant moi.
Voilà un bel effort tout de même, mais je suis déçu de ma moyenne à peine 27 km/h, je pense que j’aurai pu mieux faire. Par contre, j’ai relativement bien gérer mes crampes. Mais pour les descentes pas cool, je ne vais pas aussi vite qu’il le faudrait, je décroche systématiquement. Mais bon, je ne suis pas là pour prendre des risques non plus.
J’ai passé une excellente journée, bravo à tous, vous avez bien honoré les couleurs du club, chacun à votre niveau. Vive le CAC 66