Salut les Kamikazes,
Et bien, Benoit a presque tout dit puisque l'on a fait le petit parcours pratiquement ensemble.
Départ le samedi pour le gite, après avoir évité de justesse les bouchons, WE chargé tout de même, nous avons été accueilli par un couple d’anglais, heureusement que notre secrétaire était présente, la communication est devenu plus facile
. Petit plouf dans la piscine, avec une eau un peu trouble tout de même, Bon petits plats de pasta à l’anglaise, crumble, petite balade digestive, Mazamet c’est mort le soir,
Et en route pour une nuit, euh non, demi-nuit ? , euh non plus, plutôt ¼ de nuit de repos,
Petit dej, pas très sportif, mais bon on fait avec, snif pas d’œuf ni de bacon
En tout cas nous avons passé un agréable moment.
Ensuite effectivement, on est parti les derniers avec Nieves et Benoit, c'était pour mieux se rendre compte ce que donne un peloton de 500 coureurs.
On décide de remonter tout ce beau monde, allez hop c'est parti, dès le premier virage, on a déjà remonté quelques coureurs, je me retourne, Nieves ne nous suit pas vraiment, elle est déjà 10 m derrière. Benoit accélère, je le rejoins, et c'est parti pour 15 km de CLM, vent dans le nez,
les autres participants ont du nous prendre pour des tarés, personne n'a suivi, bizarre,
,
il faut dire que l’on embrayait fort, le peloton était étiré sur plus d’un km avec des petits paquets et au loin, on voyait la fameuse goutte
Comme nous n'étions pas à notre place, on dépassait facilement les derniers, certains crachaient leurs poumons pour rester à leurs places, le pet’ au moral qu’ils ont dû prendre quand ils nous ont vu.
Mais bon, plus on remontait, plus c’était quand même difficile, finalement on rentre dans la goutte, « hourra »et « bang » pas le temps de récupérer, on attaque la bosse. Bel et bien obliger de laisser partir, le peloton explose une 2e fois.
On est avec les copains de Rivesaltes, on monte tranquilou, faut dire que les jambes ne peuvent plus.
Un petit peu de 20’ / 20’, histoire de casser le rythme. Tiens, Laurent Jalabert, nous remonte, il roule fort pour une reprise, allez hop je me porte à sa hauteur, j’en profite pour lui demander quels braquets il a, 23-25, c’est bon j’ai les mêmes, je vais pouvoir passer n’importe où.
On accélère, on bascule avec une fille du boulou, elle commence à faire la descente, Benoit la suit, pour ma part je descends plus cool. La descente est longue, très longue, j’ai perdu de vu Benoit, très longue vraiment longue.
Je me dis que la montée va tout aussi être longue.
En bas, je chasse pour revenir sur Benoit, tiens c’est les routes de l’Audoise, je remonte plein de coureurs toujours pas, de benoit en vu, il a du faire une sacré descente, en plus personne pour me donner un coup de main
Certains s’accrochent à mes bask’ mais dès qu’il y avait un tape cul, ils sautaient, tant pis je continue,
Ahah, on va monter la bosse de l’audoise, je sais quelle est longue, va falloir gérer, je roule, je remonte, je remonte toujours pas de Benoit, ben dis donc, c’est qu’il a vraiment bien enquillé le monsieur,
Le ravito, aaaaaahhhh, une petite pause, je rempli le bidon, 2 tranches d’orange, je cherche le foie gras, la petite dame me dit que c’est pour l’année prochaine
, les premiers ont tout mangé me dit-elle en rigolant
Je vois certains que j’ai lâché me repasser, en non stop de ravito, vu la bosse ils ont intérêt d’avoir ce qu’il faut, me dis-je. Je discute avec des d’jeuns, je leur dis que c’est finit la rigolade maintenant je vais enquiller, qui m’aiment me suivent…ouais ouais, pas de problèmes me rétorquent-ils ? ah enfin un coup de main. Hop, on repart, certains vont pissés contre les arbres, je balance : « eh si l’année prochaine l’arbre a doublé de volume, j’aurais des doutes.. »
Bon, ce qui est dit, est dit (Mr de la palisse n’aurait pas dit mieux), j’enquille, à la plaque, zoooouuup, ah ben plus de collègue, ah si un, je continue, il me prend des relais, chouette, il a l’air motivé, il me dit, « on y va, allez, allez » ouille ses relais sont bien appuyés, il va me faire mal le sacré bougre. Que nenni, je ne vais pas me laisser faire, le pourcentage augmente, je tombe la plaque, chuis pas complètement frappadingue non plus. On avale, les gars au fil des mètres, un gros groupe d’une vingtaine de coureurs, je les dépasse au train, j’espère qu’il y aura de la main forte, eh bien non, personne n’accroche et en plus j’en perds mon acolyte. Ben tant pis, j’ai le bon rythme je continue, les pentes s’élèvent petit à petit, je sens les crampes se dessinaient, je me disais bien aussi ;
sans entraînements, elles tardaient à apparaître, glou-glou glou-glou, un peu plus d’eau pour reculer l’inévitable.
J’enquille toujours et je ne faiblis pas dans mon rythme. Ooooh un gars me rattrape, j’accroche, je décroche, je raccroche, tiens tiens, qui vois-je au loin, la mademoiselle du boulou, je me dis que Benoit ne doit plus bien être loin. J’en remets une couche, bye celui qui m’avait rattrapé,
oohhh la belle pente droit devant, avec tout plein de cycliste à pied sur le bas côté, de toute façon cela fait belle lurette que je suis tout à gauche. Coucou Benoit me revoilà plus de 20 bornes pour revenir sur lui, il na pas chômé le bougre. On attaque la pente de ouf, 6.5 km/h just’ équilibre, Benoit, le CAC66 ne pose pas pied à terre.
On serre les dents, et on dépasse, on dépasse toujours, Surprise en haut, notre ami Patrick Pouleur est venu nous encourager, cela fait chaud au cœur, et cela redonne du peps.
J’attends Benoit pour la descente, une gorgée, et il arrive, hop on bascule, je passe devant plus question de me refaire lâcher. Çà descends fort, les 20% de l’audoise, On n’y voit pas très bien sous les arbres avec le jeu de lumière, bing je me prends un trou, heureusement que j’ai quelques heures de natation et que je tiens bien mon guidon. Un gars a moins eu de chance, il change sa chambre, je lui crie « le trou ? » « oui » me réponds t il, pneus sous gonflé. Fin de la descente, cette fois Benoit ne m’a pas lâché. Le premier du grand parcours nous rattrape, J’essaye d’accrocher Ouille ouille cela fait mal dis donc, on remonte, je ne me rappelais plus de çà.
Après la descente, les jambes sont out, j’ai du mal à réenclencher. Les 2 poursuivants du grand parcours nous passent, je ne cherche même pas à les accrocher. Je dis à Benoit, il faut certainement grimper jusqu’à hauteur des éoliennes avant de basculer de l’autre côté vers Mazamet. Malgré notre faible vitesse, on rattrape quelques gars qui s’accrochent. Je commence à trouver long, les crampes se dessinent de plus en plus.
2 autres chasse patates du grand parcours nous passent, ben dis donc cela fait un moment que le premier est passé et toujours pas de peloton du grand parcours.
Un gars, nous dit çà y est on bascule, on peut y aller, ni une ni deux Benoit prends les commandes, on descend prudemment mais vite, on se retrouve plus qu’à 3, je prends quelques relais, le 3e ne peut pas. Tout à droite, on relance fort, on rattrape, plein de gars, les relais sont appuyés malgré le vent défavorable, un groupe d’une vingtaine, vont-ils accrocher ? on les dépasse lentement et prudemment, ils prennent toute la route ces cyclistes
, on réaccélère, que nenni personne réussi à tenir, j’embraye, on arrive en ville, Benoit en remets une couche, il pense que les autres ont accroché, on continue d’avaler d’autres coureurs, Benoit attaque un virage plus prononcé, il me prends 10 m , c’est l’arrivé, il enquille, j’enquille, on passe la ligne. Chapeau bas Monsieur.
Le 3e gars nous félicite, il n’en revenait pas de la descente que nous avions effectué, « eh mec l’on est du CAC ou l’on ne l’ai pas , » Ravito bien mérité, on récupère le diplôme, direction les douches où l’on croise Jean Michel, qui a fait une superbe 33e place sur le grand parcours.
Très bon WE, très bien organisée, snif toujours pas eu le cadre de la tombola, désolé Jean Mi, toi non plus
Bref on s’est éclaté, et je pensais vraiment faire une contre performance, surtout après la sortie de jeudi que j’ai eu difficile. Je suis bien content. J’imagine si on n’était pas partis les derniers….