Bonjour à tous,
Ca y est, c’est fait, plus à faire, slogan de fin d’une épreuve, un défi pour moi. C'était aussi mon objectif de l'année, faire l'Ariégeoise, le grand parcours.
Pari réussi, même si l’aventure a été difficile, le parcours est magnifique, une organisation rodée et une signalisation ultra sécurisée.
Si les côtes sont éprouvantes, les descentes le sont autant pour moi, voire plus. Les prises de risques de certains pour gagner quelques secondes me dépassent, et voir des véhicules d’assistance médicale aux abords d’un ravin pour récupérer un cycliste m’angoisse toujours.
Un départ rapide, trop rapide comme souvent (ça part pour une course et non une cyclo), je laisse donc passer quasiment tout le monde.
1er col, Marrous- Peguere- Portel , en partie dans le brouillard, à l’arrière d’un petit groupe, sans trop chercher à coller. Plus tard, on se retrouve au- dessus des nuages c’est vraiment chouette. C’est dans cette 1ère montée que je commence à me faire doubler par les concurrents de la Mountagnole et je crains de me faire doubler dangereusement dans la descente. Cette 1ère descente est annoncée comme très dangereuse, des crevaisons dès le début (j’apprends plus tard que des clous auraient été jetés sur la chaussée !!). Je descends très lentement, stressée, peur de chuter, de me faire accrocher par des descendeurs qui doublent à l’arrache !! C’est dans cette descente que Sylvain me passe, lui aussi stressé par la descente, annonçant qu’il n’arrête pas de se faire dépasser.
Ouf fin de 1ère descente, un peu de répit avant de remonter pour aller chercher le col d’Agnès, magnifique mais difficile, ça n’en finit plus. En haut, je demande comment est la descente, moins dangereuse, ça me rassure, mais je resterai très prudente, rien à gagner.
En bas, je me sens mieux et la côte suivante, col de Latrape, me va mieux, normal, on a passé les 80 kms, en vieux diésel, l’échauffement est terminé. En haut de ce col, je demande où on est sur un plan disposé sur la table, et là, je suis ravie car il ne reste plus qu’une côte ! Je me sens bien.
Cette 3è descente se passe un peu mieux, avec un faux plat descendant rapidement puis , faux plat montant jusqu’à Massat (134è km) avec un petit vent de face dont on se serait bien passé. On fera le parcours à 2, mais je prends peu de relais et la route me semble longue. Au ravito à Massat, je prends du temps, il est 15h, je me sens prête à affronter le dernier col, sans trop savoir ce que c’est (j’ai oublié le profil de l’étang de Lers, pourtant fait quelques heures plus tôt avant le col d’Agnès).
Je suis très bien dans le début du col, je double, mais 4 ou 5 km plus tard, je vois ma roue avant s’aplatir. Zut, crevaison, une voiture d’assistance s’est arrêtée, pour me demander si j’avais de quoi réparer, je le sentais prêt à repartir et me laisser démonter le pneu alors que je galérais. Alors j’ai dit clairement que je voulais bien qu’il m’aide à retirer le pneu. Du coup, il a réparé, et regonflé avec ma pompe (dommage, il n’avait pas de pompe à pied dans sa voiture).
J’ai forcément perdu quelques minutes, les vélos doublés m’ont repassé, j’ai surtout perdu de l’énergie, et de l’envie, ça m’a coupé dans ma lancée (enfin, sans crevaison, je n’aurais sûrement pas tenu très longtemps non plus). Les derniers km de montée ont été très long, interminables
, je me suis dit que je ne referai pas, trop dur et trop dangereux.
Au port de Lers, je demande le nombre de km qu’il me reste à parcourir, le profil de la descente et l’arrivée, ça me semble encore long. Je descends toujours doucement, le plus dur est fait, je veux et vais être finisher.
Les longues sorties m’ont servi à me préparer à tenir des longs cols(même si certains me disaient que j'en faisais trop
). 3596D+ à l’arrivée ; 160,5km ; mon compteur affiche 8h47 de vélo, j’ai donc fait de 34’ de pauses (une obligée par crevaison, les autres, aux ravitos, pour discuter un peu avec les bénévoles, mettre un coupe-vent , c’est bien la version cyclo à laquelle j’ai adhéré).
Une soirée sympa le vendredi au camping, perturbée par l’absence de Niévès et Didier, heureusement incident sans gravité. Comme dit Niévès : 'on ne veut pas que je fasse de courses cette année, mauvais temps...'
Bravo aux CAC tous finishers.
On a eu la chance d’avoir un temps plutôt agréable même s’il faisait un peu frais en haut des cols.
Pour la sortie de récup, une bonne idée évoquée d’aller voir le tour de France dans le col de Pailhères.
Donc RV samedi 6 juillet pour un départ depuis Axat ?
Un long discours, j’en conviens. Mais il reste de la place pour vous exprimer à votre tour, Benoit, Fred, Sylvain, Patrick, René. Chacun vit différemment sa course.
Les résultats complets de l’ariégeoise sont disponibles sur le site d’ATS sport.
http://www.ats-sport.com/r/index.php?file=fiche_course&id=2070
Résultats de L’Ariégeoise : 714 participants classés.
Pl NOM PRENOM DOS CAT VITESSE /cat CLUB /sx TPS/REEL
1 HERBRETEAU LOIC 161 Z 30,64 1 ST CYR TOURS VLAC 1 5:13:20.3
2 PERGET MATHIEU 1 Z 30,24 2 US MONTAUBAN 2 5:17:27.1
3 LAPANDERIE GHYSLAIN 162 B 29,64 1 VC AMBERT 3 5:23:51.8
59 MESSAGER RENE 68 C 26,18 17 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 59 6:06:38.4
142 POULEUR PATRICK 69 B 24,38 47 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 141 6:33:45.7
567 BERNO PIERPAOLO 515 C 19,93 217 CC LE BOULOU 557 8:01:47.4
700 BEAUVAIS VERONIQUE 66 W2 17,11 6 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 16 9:21:01.4
Résultats de la Mountagnole : 2225 participants classés.
Pl NOM PRENOM DOS CAT VITESSE /cat CLUB /sx TPS/REEL
1 SIVAKOV PAVEL 4429 MINEUR 30,15 1 Aucun Inconnu 1 3:21:01.4
2 COUTINHO PHILIPPE 2201 C 30,02 1 2 3:21:53.9
3 CORATGER THOMAS 3961 MINEUR 29,81 2 INTEGRALE BICYCLE CLUB L\'ISLE JOURDAIN 3 3:23:17.
899 BADOSA SYLVAIN 2057 E 21,45 46 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 889 4:42:32.3
988 MOLINE BENOIT 2059 B 21,11 202 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 973 4:47:04.6
1471 MARCHE FREDERIC 2058 C 19,41 494 CANOHES AVENIR CYCLISTE 66 1436 5:12:11.6