Eh bien dis donc, il y avait du vent aujourd'hui....
Allez hop c'est parti, avec les gars du VTT Club de Thuir, direction Palafrugell, il fait froid ce matin le cadran affiche 4°, au passage au Perthus plus que 2° brrrrrr
Le soleil est là, il se lève, et plus j'avance vers le sud plus le termo prends de la couleur.
Aujourd'hui, il y avait pas trop de queue pour les dossards, vu que la plupart les avaient déjà. Une bonne chose, car on a pu faire un bon petit échauffement.
Je décide quand même de me couvrir un peu plus qu'à Palamos, je préfère avoir plus chaud que pas assez.
Le départ, on est en fond de peloton
, pas bon du tout. Heureusement qu'il était fictif, dés le premier rond point çà frotter déjà, j'ai même du mettre pied à terre.
J'entreprends de remonter au plus vite avant que le départ soit lancé, mais il est très difficile de passer. Il y a déjà du yoyo avec des coups de patins. On n'a pas encore démarré que çà gueule déjà. On passe dans de très petits rues et le peloton s'étire forcément, parfois on ralenti tellement que l'on joue à l'équilibriste.
Il y a un large trottoir, sur ma droite, je l'emprunte et je remonte tout le peloton d'un coup, il s'arrête, super je suis en pôle position
on est quand même mieux à l'avant.
Go, le départ est donné, le peloton s'ébranle, çà roule fort mais pas trop, le vent est de face, et il souffle plus fort que prévu. Certains n'hésitent pas à s'échapper,
les fous
, il faut vraiment être costaud pour s'extirper, le peloton s'amuse à rester à distance. Par contre çà frotte beaucoup, tout le monde cherche un abris, les coups de patins se font entendre, çà gueule, l'inévitable arrive, badaboum, les chutes sont là, et pas qu'une, il faut rester concentré, je ne me retourne pas même si j'entends tomber juste derrière moi, je suis avec les gars du Boulou, pas si mal placer tout compte fait
.
Parfois je recule, à cause d'un débordement du peloton, dès que j'ai l'occasion, je n'hésite pas à remonter face au vent pour me repositionner à l'avant.
Un petit effort mais qui payent vraiment, surtout que le peloton pour une fois ne tient pas toute la route, il doit déjà bien être étiré.
Virage à gauche, aïe aïe aïe, vent de côté, la bordure ne va pas tarder, fichues Cosmic, les roues sont trop larges, j'aurais du garder les Ksyrium, je tiens fermement le guidon car les rafales sont là. Je choisis un grand gaillard et je me mets à l'abri derrière lui.
du moins à côté.
çà accélère, çà y est la bordure commence, le peloton s'étire drôlement, soit on est à la queue leu leu soit deux de front maximum. Ils appuient dis donc, çà ne rigole plus, les premières cassures apparaissent.
Faut boucher, outch, c'est dur, le cardio monte, obliger de relever un peu le pied pour récupérer, on me dépasse, j'accroche les roues comme je peux. Tient Johana du Boulou me passe, elles sont fortes ces filles.
Km 26, C'est bon, je me ressaisi, je suis encore dans le peloton. arrive Rupia, et là crac boum iiiiiiiii, je pète dès les premières pentes, je suis en queue de peloton,
plus d'abris, c'est encore plus dur, mais je n'avance pas. les largués me rattrapent , me dépassent, tient je retrouve Johana, elle craque aussi.
Dis donc elle est longue cette bosse j'en voie pas la fin.
A la faveur, du replat, on peut voir l'ensemble du peloton, tu parles, que des petits paquets de ci de là, à part les élites loin devant.
Je finis par basculer comme je peux, on est 3, je récupère, et on chasse le petit groupe de Johana devant. On récupère quelques esseulés, On remonte, je tire un bon bout droit, on revient fort, plus qu'une dizaine de mètre, je laisse ma place, je commence à piocher, et puis les mecs prennent le relais trop fort, j'arrive pas à m'abriter correctement. Je lâche eux, ils rentrent
touristes, ils savent pas rouler.
Je fais plusieurs kilomètres à chasser derrière eux, jusqu'à la prochaine petite bosse, épuisé, je m'incline, je roule à mon rythme, je roule un bon moment avant qu'un groupe ne me rattrape, tient Anne Marie du Boulou est là . J'accroche, je récupère, quelques relais pour impulser, car le groupe n'avance pas trop. On arrive jusqu'à la bosse de Palafrugell, devant à 100m, se trouve un autre groupe, Anne marie prends les choses en main et commence à monter en rythme. J'accroche. du moins comme je peux derrière à part un ou deux le groupe explose. Je n'arrive pas à suivre son rythme. Je lâche, elle bascule 100 mn devant moi, Je fais la descente, impossible de revenir, pourtant j'envoie, compteur au max 69.73 km/h, fin de la descente ils sont 50 m devant regrouper, je chasse, mais impossible de revenir, ils finissent par partir. personne devant, personne derrière, j'enroule vent de face, comme je peux.
Arrive la 4 voies, que j'ai failli louper, je vois au loin un gars que je rattrape, il est cuit, mais je comprends vent de face, faux plat montant, même si le revêtement est bon, c'est dur très dur. On finit par revenir sur 2 jeunes, ouf un peu d'aide ne fait pas de mal. Car la portion est longue, très longue.
Enfin Palafrugell, on ne se retrouve plus qu'à deux les autres ont lâché dans la portion montante.
Voilà j'arrive, ouf enfin, il y a encore les commissaires qui relèvent, je serai certainement classé, mais je suis largement au dessus des 15 mn de retard je pense.
Le vent à drôlement durcit la course, j'ai fait de la cuisse, et il m'en manque. Résultat 85 Km à 33 km/h cela reste correct mais pas brillant en course.
Daniel et Anthony de Thuir étaient déjà là, ils se sont perdus, ils avaient lâcher au bout de 10 km. Trop d'élastic. Quant à Matthieu, lui aussi c'est perdu et du coup il est arrivé beaucoup plus tard avec 120 km au compteur.
En tout cas parait-il que les routards se sont des frappadingues
Ben, pour faire du vélo il faut l'être non....